3 clés pour un mémoire technique réussi…
Le mémoire technique est la pièce maîtresse de votre réponse à un marché. Il explique comment vous pouvez répondre aux besoins de l’acheteur. Pour le rendre pertinent et attrayant, gardez à l’esprit ces 3 clés…
Détaillé…
L’acheteur qui lira votre offre n’est pas forcément un professionnel de votre secteur, il ne connaît pas votre métier. Votre mémoire devra donc être clair et accessible, les termes techniques seront expliqués.
Pour une meilleure compréhension de votre offre, vous suivrez un déroulé logique.
Souvent, le plan attendu par l’acheteur est indiqué dans le Règlement de la Consultation (RC). Si c’est le cas, respectez-le ! La lecture sera d’autant plus simple pour l’acheteur… (et vous aurez un premier bon point !)
Si vous n’avez aucune indication de plan dans le RC, élaborez un plan de base qui répondra à toutes les questions de l’acheteur :
– Quelle est votre analyse du projet ?
– Qui êtes-vous ?
– Que proposez-vous ? C’est la partie principale de votre offre, qui explique votre méthode de travail et les détails techniques de votre prestation.
– Quels sont vos moyens humains ?
– Quels sont vos moyens matériels et techniques ?
– Quels sont vos délais ?
– Si vous proposez une variante, expliquez-la
– Comment agissez-vous en matière de Sécurité – Hygiène – Qualité ?
– Quelle est la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) ? Ce point est très en vogue en ce moment ; démarquez-vous, abordez-le !
– Et en conclusion, pourquoi doit-on vous retenir, vous ?
Personnalisé…
Bien que vous puissiez préparer une trame de base pour vous faciliter les réponses aux appels d’offre, vous ne pouvez pas répondre à tous les marchés avec la même offre. Le mémoire technique doit être adapté au marché visé, à ses besoins, à ses contraintes.
Vous devez montrer que vous avez compris le projet. Avant de vous lancer dans la réponse au marché, vous devez faire une bonne analyse des documents fournis qui vous donneront la recette pour faire une réponse adaptée :
– Le RC : formalisme de réponse à apporter (plan) ? délais ? données techniques (visites, échantillons, variante) ? critères de notation ?
– Le cahier des clauses techniques particulières – CCTP : Attentes ? Contraintes ? Besoins ?
– Le cahier des clauses administratives particulières – CCAP : Informations sur le prix (révisable chaque année ou pas) ? Pénalité de retard ? Échelonnement des règlements ?
Tous ces points pourront être exploités pour répondre parfaitement à l’acheteur.
Pour chaque besoin ou contrainte repéré, vous pourrez mettre en avant votre solution, votre méthodologie pour arriver à bien remplir la mission qui vous sera confiée.
Après avoir énoncé une contrainte, indiquez tout de suite votre solution. Il faut rassurer l’acheteur (notamment sur la qualité, la gestion des éventuels problèmes…) en lui montrant que vous comprenez ses attentes et ses craintes et que vous savez comment régler son problème.
Les critères de choix indiqués dans le DCE et leur pondération sont aussi très utiles, ils montrent ce qui est important pour l’acheteur. Le prix, la qualité, le délai… ? Faites votre offre en conséquence !
Attention à ne pas trop en faire… Gardez toujours en tête que votre mémoire technique peut avoir valeur contractuelle, vous êtes engagés sur ce que vous écrivez !
Sexy…
L’acheteur doit examiner de nombreuses offres et passe environ 20 à 30 minutes à étudier votre mémoire technique. Il ne sera donc surement pas lu en totalité…
Donner envie de lire en proposant un mémoire visuel. Guidez le lecteur avec un sommaire par exemple et en mettant en valeur les éléments clés pour qu’il puisse aller à l’essentiel…
Illustrations, cartes géographiques, schémas, organigrammes, encadrés, icônes sont autant de moyens de rendre votre mémoire technique plus « sexy »… tout en veillant à ce que ces éléments restent, bien sûr, pertinents !
Et mettez en annexe tout ce qui pourrait alourdir le texte.
L’acheteur veut être compris, rassuré, guidé et en totale confiance… Par ces 3 clés, montrez que la perle rare c’est vous !
